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Pour certains ésotéristes du XIXème,
la pyramide de Falicon était
Héliopolis,
le véritable omphalon, le nombril énergétique du monde, un lieu associé au passage vers le paradis terrestre et au travers duquel on arrive au royaume caché. » (Michele Allegri) Dans l'esprit des Cahiers du Réalisme Fantastique et une présentation que beaucoup reconnaîtront, un tirage limité à 200 exemplaires hors commerce. La Pyramide de Falicon,
une vue de l'esprit... et au-delà. Outre deux livres majeurs écrits dans les années 70, quelques articles épars, et quelques mentions de ci, de là, y compris de Serge Hutin, autour de toutes ces hypothèses et phénomènes rapportés, la pyramide de Falicon n'a pas fait couler tant d'encre que ça. La voie avait pourtant été ouverte dès 1969 par l'Institut de Préhistoire et d'Archéologie Alpes Méditerranée qui arrivera, en 2007, à faire inscrire la pyramide, la grotte et ses aménagements à l’inventaire des monuments historiques. Le 24 mars 1803, un avocat-poète de passage à Nice, Domenico Rossetti, découvre une grotte, aménagée (mais probablement plus tard) d'un escalier "inutile", sur le flanc d’une colline voisine du Mont-Chauve, montagne associée dans les antiques légendes populaires niçoises à d’ancestrales cérémonies magiques. Après son court séjour à Nice, Rossetti se rend à Turin où vit le propriétaire de la grotte, Vinay. Quelques mois plus tard est publié à Turin La Grotta di Monte-Calvo, un long poème signé Rossetti sur le frontispice duquel apparaît une pyramide dont il n’est nullement question dans le texte. Que fait-elle là ? A chaque époque ses complots : après avoir présenté les théories les plus argumentées, l'auteur s’attelle à explorer l’époque de la découverte, le Piémont qui devient français, La République qui devient un empire, une franc-maçonnerie renaissant de ses cendres dont une loge, La Réunion, jugée suspecte, sera à l’origine de l’interdiction de toutes les loges du Département du Pô, et surtout la personnalité et le parcours des principaux intéressés, à savoir Rossetti le découvreur, Vinay le propriétaire de la grotte à qui est dédié le poème, et l’un de ses amis, le Docteur Giraud. Ce dernier, un des francs-maçons les plus actifs en Piémont, transforma sa loge, La Mystérieuse, en Grand Prieuré d’Italie, participa aux convents de Wilhelmsbad et à celui des Philalèthes de Paris et s’enthousiasma pour le magnétisme du Docteur Mesmer. 213 ans après la publication du poème, la pyramide du Mont-Chauve continue à intriguer et à guider les pèlerins de la baie des anges vers sa grotte enchantée. 214 pages au format 11 x 17 cm, illustrations in-texte en noir, riche cahier couleur en fin d'ouvrage (qui présente aussi d'autres pyramides méconnues en France et en Europe), dont une illustration originale de Philippe Gotteland, 233 références bibliographiques (14 pages) et notes infrapaginales, un poème énigmatique de 1861 (3 pages) en annexe. Tirage à 200 exemplaires hors commerce. Prix
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